Siguiendo con la recuperación de pequeñas joyas inspiradas por Cádiz, hoy traemos la excepcional pieza de Léo Delibes -quien compuso, en francés «Les filles de Cádiz- magistralmente adaptada por Miles Davis en su «The maids of Cadiz», editado en el álbum Blue… Kinda.
Y cuya versión original y letra en francés dejamos a continuación en voz de Anna Netrebko
Nous venions de voir le taurreau,
Trois garçon, trois fillettes,
Sur la pelouse il faisait beau
Et nous dansions un boléro
Au son des castagnettes.
‘Dites-moi, ce matin,
Si j’ai bonne mine,
Vous me trouvez la taille fine?…
Les filles de Cadix aiment assez cela!’
Trois garçon, trois fillettes,
Sur la pelouse il faisait beau
Et nous dansions un boléro
Au son des castagnettes.
‘Dites-moi, ce matin,
Si j’ai bonne mine,
Vous me trouvez la taille fine?…
Les filles de Cadix aiment assez cela!’
Et nous dansions un boléro,
Un soir c’était dimanche
Vers nous s’en vint un hidalgo,
Cousu d’or, la plume au chapeau,
Et le poing sur la hanche:
‘Si tu veux,
Cet or est à toi.
Beau sire,
Passez votre chemin, beau sire…
Les filles de Cadix n’entendent pas cela!
Ah! ah!’
Un soir c’était dimanche
Vers nous s’en vint un hidalgo,
Cousu d’or, la plume au chapeau,
Et le poing sur la hanche:
‘Si tu veux,
Cet or est à toi.
Beau sire,
Passez votre chemin, beau sire…
Les filles de Cadix n’entendent pas cela!
Ah! ah!’
Et nous dansions un boléro,
Au pied de la colline,
Sur le chemin passait Diègo,
Qui pour tout bien n’a qu’un manteau
Et qu’une mandoline:
‘La belle aux doux yeux,
Je suis jaloux,
Jaloux, jaloux,
Jaloux! jaloux! quelle sottise!
Les filles de Cadix craignent ce défaut-là!’
Au pied de la colline,
Sur le chemin passait Diègo,
Qui pour tout bien n’a qu’un manteau
Et qu’une mandoline:
‘La belle aux doux yeux,
Je suis jaloux,
Jaloux, jaloux,
Jaloux! jaloux! quelle sottise!
Les filles de Cadix craignent ce défaut-là!’